3/23/2009

Une bonne nouvelle

« A partir du 11 heures du 23 mars jusqu’au 2 avril, les salles de lecture aux 4e et 5e étages sont réservées aux professeurs qui vont corriger les papiers d’examen... »

Voilà ce que j’ai vu aujourd’hui sur un petit tableau noir devant la bibliothèque et juste au moment où je veux consulter quelques documents pour faire plus de progrès sur mon mémoire.

Bien, c’est une bonne nouvelle. Au moins, il faut l’avouer, c’est un choix « raisonnable ». Les avantages pour les profs travailleux sont innombrables : ces deux salles de lecture parfaitement climatisées et illuminées sont vraiment agréables et tranquilles ; sinon, il n’y aurait pas tant d’étudiants aller faire des études. Nos chers profs ne seront non plus ennuyés car là ils peuvent lire à leur gré, s’ils veulent, des bouquins de toutes les langues lorsqu’ils se lassent du travail dur. De plus, ils n’auront pas à se soucier de besoin élémentaire : la cantine est tout près et les gens sympa vont apporter tout ce qu’ils veulent à la porte, même à la table.

Pour certains étudiants, c’est aussi une nouvelle pas mal. Habituellement, il est difficile de trouver une place dans ces deux salles bien équipées, confortables et souvent comblées des filles et garçon assidus. Désormais, au moins pendant une bonne douzaine de jours, on n’aura pas besoin de se hâter pour occuper une place ou de se plaindre pour ne pas arriver plus tôt. Les salles leur sont entièrement fermées. Pas un étudiant n’aura de chance. Quelle belle prétexte encore pour ne plus faire ses études après le cours, car où pourrait-on le faire ? Dans le dortoir animé ou à la salle de classe vide ?

Donc, c’est une bonne nouvelle dont presque tout le monde sera content, sauf ceux qui veulement vraiment faire quelque chose...

1 commentaire:

  1. Impossible de signaler cette aberration à qui que ce soit? Même sans résultat... Ce qui est certain c'est que sans en parler, 'on' considérera que les étudiants n'ont pas été gênés... A part ça, belle illustration de "l'humour est la politesse du désespoir".

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