3/13/2009

La correspondance entre moi et Calaferte continue...

Signe que le siècle s'est affardi par rapport au précédent: nous nous trouvons aujourd'hui face aux mêmes inquiétudes, aux mêmes interrogations, aux amorces des mêmes réponses aux mêmes questions dont il est impossible de se débarasser (Dieu est mort----mais toujours encombrant); toutefois, le ton a baissé, la sourde a été mise; on souhaite travailler dans le rembourré, le confortable, c'est-à-dire qu'on se promet à tous les glissements de la compromission----déséquilibre, désarroi, vertige pessimiste s'impriment alors sur un mond qui aurait davantage besoin d'incendiaires que d'escouades de pompiers.

Droit de Cité, Gallimard, p.28

Ps: demain je serai l'incendiaire dans l'examen de l'entrée en doctorat...
Ne vous en faites pas, chers monsieurs professeurs, c'est juste une blague.

2 commentaires:

  1. Quel dommage que tu plaisantes! Je ne me perçois guère judéo-chrétien et pourtant... "Malheur aux tièdes!", nom de Dieu, je peux dire que ça sonne bien à mon oreille! Et s'ils ne te prennent pas, eh bien on créera un truc quelconque dont le monde ne sait pas encore qu'il a besoin! Et ce sera tant pis pour eux et tant mieux pour toi!

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  2. Merci de ta comprehension, cher ami.
    Je n'ai pas beaucoup de regrets dans cet examen, car j'y ai fait tout ce que je peux.
    De toute facon, les etudes, la lecture et les reves doivent continuer. On a toujours des progres a faire.
    Continuons!

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