C’est un film sur des gangsters. Chaque épisode contient une histoire des gangsters et leurs histoires se croissent enfin dans une cafétéria.
C’est un film blanc et noir, bien qu’il soit produit en 2007. Mais pourquoi ? Peut-être à cause de son style d’humour noir, ou bien, plus probablement parce que c’est un film de nostalgie dans la vie urbaine.
La nostalgie de quoi ? D’un lien étroit de la famille, de l’amitié, de l’espace verte, d’une relation sincère et simple entre les gens. En un mot, la nostalgie de tout ce qui est menacé ou détruit par l’urbanisation.
Un film plein d’humour et qui sait subtilement disposer les suspens. En même temps qu’il nous détend, il pénètre dans notre coeur et y laisse une raie de mélancolie aussi bien qu’un souffle léger.
Le noir et blanc est effectivement très beau et quelques scènes sont superbes, notamment le comptoir et sa serveuse dans un cadre très soigné - c'est un film d'amoureux du cinéma. J'ai cependant été agacé par la somme d'emprunt à Jim Jarmush (Coffee and cigarette), Quentin Tarantino (Resrvoir dogs, Pulp fiction), John Cassavettes (Husbands)ainsi qu'à l'humour subtilement décalé des films de Hal Hartley (Simple men, Trust me). Le jeune cinéma français ne saurait-il plus exister qu'en références? Sachons apprécier ce bel exercice de style mais guettons une voix, un oeil, qui propose une créativité plus personnelle. O*
RépondreSupprimerWow, que t'es un grand amateur du 7e art, cher ami! Faut me recommander plus de bons film!
RépondreSupprimerDe plus, ce film-là est un bon manuel de langue familière: toubib,hosto,foutre...