2/12/2009

A la suit de la réflexion du communisme

C’est l’étude du nom propre et du nom commun que j’ai faite ces derniers jours qui m’inspire encore sur ce problème. Citons deux exemples de l’antonomase au sens opposé :

1) Nous craignons que cet homme politique ne soit qu'un nouveau Staline (= un dictateur)
2) La république est un régime fort commun, mais nous avons notre propre République !

Dans le premier cas, un nom propre (Staline, asémantique) se transforme par une opération métonymique (Staline fait partie de l’ensemble des dictateurs) en un nom commun avec une signification du dictateur.
Au contraire, le deuxième exemple nous présente que « lorsque la chose désignée par son nom commun est assez rare, dans un certain contexte, ce nom commun devient pratiquement un nom propre »(http://fr.wikipedia.org/wiki/Nom_propre).

Ainsi constate-on que le problème du communisme peut être expliqué de la même façon. Si le communisme est un nom commun, il est devenu un nom propre en Chine (Socialisme à la chinoise) au même titre que la république du deuxième exemple. Mais dans le contexte américain, ce serait plus compliqué. En apparence, il est employé comme un nom commun de la même façon que le fascisme, alors qu’au fond il est aussi « approprié » par ce contexte qui en fait bouc-émissaire du régime soviétique totaliste. Pourtant, là il a connu une manipulation métonymique analogue à celle utilisée chez le nom « Staline ».

2 commentaires:

  1. Je ne crois pas que "totaliste" existe ni que ce soit un néologisme heureux... Proposition mnémotechnique: Totalitaire, c'est très clair...:)

    RépondreSupprimer
  2. oui, c'est ma faute, merci pour la correction :)

    RépondreSupprimer